L'Évènement 'Paris On Air' A Rassemblé La Jeunesse Créative Du Grand Paris
Le temple de la Air Max.
Après des étapes à Shanghai ou Londres, Nike a investit la Cité de la Mode et du Design de Paris pour célébrer la Air Max. À travers l’évènement Paris On Air, Nike a donné l’opportunité à la jeunesse de la ville lumière et de sa banlieue de créer la Air Max du Grand Paris. 2400 candidats ont ainsi soumis leurs projets mais seulement 200 d’entre eux sont parvenus à intégrer les “design class” se déroulant tout au long du weekend. Ces sessions de plus de 3 heures ont permis aux créatifs de structurer leur réflexion et de concevoir la Air Max à l’image du Grand Paris en passant par toutes les étapes de la conception d’une sneakers.
Du moodboard, à la sélection des matières, jusqu’à l’assemblage des couleurs, tous les outils nécessaires ont été mis à disposition par le Swoosh afin de mettre ses invités dans les meilleures conditions pour exploiter leurs cellules créatives. Des modèles choisis parmi les classiques de la firme de Beaverton ont ainsi pris forme et des Air Max 90, des requins ou des Air Max 270 inédites sont sorties des mines de crayon acérées des invités.
“Quand on est designer, il faut trouver le bon équilibre entre défendre ses idées et s’ouvrir à celles des autres.”
Baigné de ces remarques et ces conseils, entre découpage, patchwork, coloriage et collage, c’est un véritable laboratoire créatif qui est né le temps d’un weekend, laissant libre cours à l’imagination des participants autour de la bulle d’air iconique de Nike.
Parmis les 200 designs proposés, seulement 3 ont été choisi par un jury issu de la scène créative parisienne pour représenter la France à l’échelle globale. Soumis à un vote mondial, le meilleur design aura le privilège d’être lancé en production par Nike.
Pour l’occasion, la firme de Beaverton a même déplacé quelques-uns de ses designers dans la capitale française pour distiller de précieux conseils et aiguiller les participants dans leur travail. Ainsi, nous avons pu échanger quelques mots avec Caroline Fullerton, Courtney Daily et Marie Odinot, qui nous ont emmené dans les coulisses de la création de l’équipementier américain. Voici quelques extraits de nos entretiens avec les créatifs venus tout droit de Portland.
Caroline Fullerton - Materials Manager
“Chaque ville a sa propre énergie, chaque ville a sa propre vibe. Le meilleur conseil que je pourrais donner à un jeune designer, ce serait d’être authentique. Nous recherchons une histoire que Nike est incapable de raconter. Une histoire unique que seul quelqu’un qui vit ici peut connaître. Plus on se livre et plus les gens peuvent s’identifier à notre histoire.
Il y avait beaucoup de divergences d’opinions sur la Air Max 270 et avec la première unité d’air qui n’est pas conçue pour la course à pied, nous voulions casser les codes et nous éloigner des concepts conventionnels.
Quand on est designer, il faut trouver le bon équilibre entre défendre ses idées et s’ouvrir à celles des autres. Pour rester inspirée, j’essaye de sortir au maximum de cette industrie. Je voyage, je m’intéresse aux sciences, aux nouvelles technologies et je m’imprègne d’autres cultures pour arriver avec une fraîcheur qui est difficile à trouver quand on reste statique.”
Courtney Daily – Senior colors Designer
“Une chaussure peut se définir par sa couleur, comme elle peut aussi se définir par ses matériaux. C’est pour ça que nous travaillons tous ensemble pour créer une synergie et proposer les produits que les gens veulent porter dans le futur. C’est important d’être ouvert et altruiste car un Designer Produit peut trouver la bonne couleur comme un Designer Couleur peut trouver les bons matériaux.
À travers ce tour du monde, l’énergie positive véhiculée par tous ces designers et l’enthousiasme qu’ils partagent constituent de réelles inspirations.
Pour un designer, c’est important d’être curieux et d’avoir les yeux ouverts sur le monde. En ce moment, j’adore regarder des spectacles de danse car je pense que c’est un moyen de communication et de mouvement très intéressant. Il faut trouver des choses ou des gens qui vont vous confronter à de nouveaux concepts. Aujourd’hui, avec les réseaux sociaux et internet, c’est très facile de segmenter ses centres d’intérêts et de rester dans sa bulle, c’est donc important de sortir de ce cadre et de s’ouvrir au monde.”
Marie Odinot – Footwear Designer
“Ça me fait tellement plaisir de voir que la Air Max 270 a été adoptée par la rue, ça me donne le sentiment que ma mission a été réussie. Il fallait qu’elle ait une silhouette agressive et je crois c’est le cas. Je viens de Cergy et ça me touche de revenir à Paris pour voir cette ébullition créative autour de Nike et de la Air Max.
J’aimerais dire aux 200 personnes qui dessinent leurs paires que c’est possible. Il faut y croire et même si ce n’est pas aujourd’hui, on peut vivre en étant un artiste. Quand j’étais plus jeune, je ne savais même pas que ces métiers existaient.”
Ouvert à tous, le temple dédié à l’Air emblématique de Nike proposait aussi des expériences immersives au cœur de la bulle transparente. Un musée de l’air retraçait la généalogie de l’amorti légendaire avec des installations inédites comme un aquarium de Nike Tn ou des tubes transparents inspirés par l’architecture du Centre Pompidou. Des ateliers de customisation permettaient aussi de personnaliser des T-shirts, des casquettes ou des paires de chaussettes avec des visuels concoctés par de jeunes artistes parisiens.
En attendant le verdict final dévoilé par Nike le 8 mai, plongez au cœur de l’évènement Paris On Air en jetant un œil aux visuels ci-dessus. Concernant le Swoosh, pour l’anniversaire de la Tn les amoureux de la requin ont raconté leur histoire avec la paire iconique.