"Je sais qu’il y a beaucoup de fans de NBA ici à Paris. On va leur donner un gros match" - Entretien avec Terry Rozier avant le NBA Paris Game
Le meneur des Hornets fait monter la pression avant le match.

“Tout le monde ne parle que de ça”, s’enthousiasmait Kylian Mbappé avec Nicolas Batum en parlant du NBA Paris Game, le tout premier match de la Ligue majeure de basketball au sein de la capitale française, qui se jouera ce vendredi entre les Hornets de Charlotte et les Bucks de Milwaukee à l’AccorHotels Arena. Un match évènement qui s’annonce déjà grandiose, alors que l’expérience NBA à Paris est déjà programmée pour un autre épisode l’année prochaine. Et à l’occasion d’une visite au Foot Locker du 1er arrondissement de la capitale pour l’inauguration de la collaboration PUMA x Chinatown Market, HYPEBEAST FRANCE a pu rencontrer le meneur de jeu des Hornets Terry Rozier pour parler de cette rencontre historique de son équipe face à Giannis Antetokounmpo et ses partenaires. Car si tout le monde ne parle que de ça, lui va le vivre.
En NBA depuis 2015 où il a été drafté par les Boston Celtics, Scary Terry fait le bonheur des Hornets depuis cet été où il tourne à 17,9 points, 4,4 passes et 4,3 rebonds par match en 34 minutes de moyenne. Titulaire à part entière, le joueur de 25 ans lance enfin pleinement sa carrière après un passage mitigé chez les C’s malgré des coups d’éclats mémorables. Forcément très fier de participer au NBA Paris Game, l’Américain, humble et d’une douceur candide, nous a évoqué sa rencontre avec le public français, l’honneur d’évoluer pour la franchise de l’illustre Michael Jordan et son partenariat avec PUMA, son sponsor depuis 2018. Rencontre avec T-Ro.
HYPEBEAST FRANCE : Qu’est-ce que cela représente pour toi de faire partie du tout premier match officiel de NBA à Paris ?
Terry Rozier : Cela représente beaucoup. Évidemment. On essaye de faire grandir la NBA à l’international. On reçoit tellement d’amour et de soutien hors de nos bases que je suis très honoré de faire partie du premier match à Paris. Je suis très impatient de jouer demain soir.
Que penses-tu de Paris ? Tu as ressenti une connexion avec le basket en arrivant ? Vous vous attendiez à un tel engouement autour de la rencontre ?
Je sais qu’il y a beaucoup de fans de NBA ici à Paris. Les gens adorent le basket, suivent de près le championnat, il y a beaucoup de fans de nos superstars. Cela représente beaucoup d’être simplement là et de pouvoir jouer pour la première fois devant ces gens-là, de leur donner un gros match. Un match serré. Le basket signifie aussi beaucoup pour nous et le fait de voyager et de proposer, mais aussi de vivre, une expérience encore jamais vécue, c’est quelque chose de grand.
Pour la NBA, c’est important de proposer des Global Games un peu partout dans le monde ?
C’est très important. Cela fait venir les fans. Ils peuvent nous voir en vrai, nous soutenir. Cela change leur expérience, ils ne sont plus simplement devant la télé mais peuvent désormais nous observer jouer de plus près, et mieux apprécier notre côté compétitif.
Chez les Hornets à Charlotte, tu joues avec l’un des joueurs français les plus populaires en la personne de Nicolas Batum. Comment tu le trouves à l’approche de la rencontre ?
Il est vraiment, vraiment excité (rires). Il est très heureux d’être de retour ici, à Paris. On est tous très contents pour lui aussi. Il habite à peu près à cinq minutes de notre hôtel alors je sais qu’il a pu profiter de sa famille et ses amis. Il a pu rentrer chez lui, tu vois ? Quand une personne a l’opportunité de rentrer chez elle, je veux dire de là d’où elle vient, cela signifie beaucoup. Je sais qu’il est impatient de jouer le match et toute l’équipe est heureuse pour lui.
Dommage, il n’y aura pas Tony Parker qui a pris sa retraite la saison passée. Tu as parlé du match avec lui ?
Oui, je l’ai vu la nuit dernière d’ailleurs. Tony a toujours été un gars que j’ai beaucoup respecté. J’ai vu tous ses matches, c’était un sacré joueur. Et puis, c’est un Hall of Famer. C’était génial de le voir faire ce qu’il aimait. Il est lui aussi bien sûr impatient de voir le match.
Qu’est-ce que ça fait de jouer pour la franchise de Michael Jordan, icône absolue du basket ? Tu as des contacts avec lui ?
Oui, il se trouve que je l’ai vu aussi hier soir (rires). Mais, bien sûr, c’est énorme de jouer pour sa franchise. On parle là du meilleur joueur de tous les temps, du G.O.A.T (Greatest of All Time). Le fait qu’il ait placé sa confiance sur moi et m’ait fait venir dans son organisation, en me laissant être moi, c’est très important. Je suis ravi d’être à Charlotte et je continue toujours de travailler mon jeu pour m’améliorer.
Cette année, tu es un titulaire à part entière à Charlotte et tu proposes des statistiques vraiment intéressantes. Comment tu te sens ? Est-ce qu’on peut dire que c’est le vrai décollage de ta jeune carrière ?
Tu sais, je ne suis pas vraiment satisfait encore. Je sais que je peux amener mes performances à un tout autre niveau, et c’est d’ailleurs ce que je compte faire. Je ne suis jamais comblé. Je continue à travailler, je continue à devenir meilleur. C’est seulement le début de ma carrière. Je vais faire décoller ces chiffres.
Tu as signé chez PUMA en 2018. Pourquoi tu as choisi cette marque plutôt qu’une autre ? Et que penses-tu de votre collaboration jusqu’ici ?
J’ai choisi PUMA car ils ont vraiment des idées folles et, surtout, ils me permettent de rester moi-même, de rester fidèle à la personne que je suis et de m’exprimer à travers la marque. La première fois qu’on s’est réuni avec les mecs de Puma et qu’on a parlé de travailler ensemble, j’étais tout de suite partant. J’aime leur côté créatif.
Qu’est-ce qu’on peut te souhaiter pour le futur ?
All-Star.