Booba vs Kaaris : l'organisateur réplique à l'abandon du Dozo en dénonçant son comportement et réclame réparation
“Le SHC a décidé de faire valoir ses droits”.
Ce jeudi, Kaaris a fait part de sa décision de ne pas participer à son combat contre Booba, programmé au 30 novembre en Suisse. Un choix inattendu, qu’il a motivé par les nouvelles conditions communiquées le jour même par l’organisateur SHC, entre événement privé plutôt que public et délocalisation de Bâle à Genève. Le promoteur n’a pas goûté aux justifications du Dozo, et s’est en retour fendu d’un communiqué mettant en cause sa volonté à combattre.
Le SHC déclare par exemple que si annulation du combat à Bâle il y a eu, c’est justement du fait des provocations de Kaaris sur Instagram : “Un contrat avait bien été signé avec la St Jakobshalle de Bâle (…). Souhaitant éviter toute annulation ou retrait des autorisations administratives pour la tenue de cet événement, nous avions alors attiré l’attention des deux têtes d’affiche pour qu’ils fassent preuve à l’avenir de retenue et d’esprit sportif. Mr Gnakouri (Kaaris) n’a pas respecté ses engagements et s’est illustré par un flot d’attaques personnelles mais aussi d’insultes tant envers son adversaire Mr Yaffa (Booba), qu’envers les membres du SHC, sachant pertinemment que son attitude serait potentiellement à l’origine d’une annulation du contrat. Ce qui fut le cas à notre grand regret. Suite à ce retournement de situation, nous avons choisi d’orienter nos recherches vers une salle privée à Genève et de proposer un événement à huis clos pour lequel nous avons là encore reçu toutes les autorisations préalables, le huis clos étant un format idéal pour un événement de cette nature“.
“Les faits démontrent de façon évidente que Kaaris n’a jamais eu l’intention d’honorer l’événement”
Au regard de ces éléments, le SHC considère que Kaaris n’avait jamais eu l’intention de combattre, ses agissements reflétant selon lui une volonté de faire capoter l’événement. “Les faits tels qu’ils se sont déroulés démontrent de façon évidente que Mr Gnakouri (Kaaris) n’a jamais eu l’intention d’honorer l’événement SHC XIII de sa présence de remplir ainsi ses obligations contractuelles contrairement à Mr Yaffa (Booba) qui, tout au long des négociations mais aussi de la phase préparatoire, a fait preuve de bonne volonté, manifestant un comportement exemplaire ainsi qu’une réelle implication, notamment dans sa préparation sportive“, poursuit le promoteur, qui ajoute qu’il n’a jamais pu échanger avec le Dozo ni même son entourage.
Dès lors, il assure que le rappeur n’a pas tenu ses engagements contractuels, tant d’un point comportemental que dans les motifs de son abandon. “Mr Gnakouri (Kaaris) s’était engagé contractuellement à adopter un comportement exemplaire avant mais aussi pendant l’événement. Il était donc tenu à une obligation d’ordre contractuelle mais aussi morale de ne prêter le flanc à aucune polémique. Il s’était également engagé contractuellement à participer à l’événement SCH XIII sans condition de lieu“, précise-t-il donc, mettant à bas la motivation d’annulation de Kaaris, à savoir le changement des modalités du combat. Et comme pour confirmer l’information de Booba selon laquelle les deux rivaux seraient tenus de verser un dédommagement en cas d’abandon, le SHC affiche sa volonté, “conformément aux dispositions contractuelles, de faire valoir (ses) droits auprès de Mr Gnakouri (Kaaris)“. Jetez un oeil au communiqué complet ci-dessous, et restez connectés pour connaître les suites de l’affaire.