"Je ne savais pas que Supreme existait avant de lancer ma marque" : la drôle de défense du fondateur du fake label Supreme
Le CEO de Supreme Italia est sorti du silence. Et c’est savoureux.

Le fondateur du faux label Supreme, communément appelé “Supreme Italia“, s’est pour la première fois exprimé à visage découvert dans les colonnes du Wall Street Journal.
Alors que la Chine vient tout juste de porter un coup à son expansion asiatique, le dénommé Michele Di Pierro en a dit plus sur la genèse de son projet. Et cet entrepreneur italien, qui s’est fait un nom en représentant des marques et a été impliqué dans la faillite d’une chaîne de magasins de sport avant de verser dans le legal fake, a présenté de drôles de justifications. Ainsi, le CEO d’IBF – société qui contrôle Supreme Italia mais aussi ses déclinaisons comme Supreme Spain – s’est défendu d’avoir copié la marque new-yorkaise : “Quand j’ai voulu déposer la marque, je l’ai fait en toute bonne foi. Je ne savais même pas que Supreme existait, ce n’était pas connu en Italie, il n’y avait même pas de magasin“, a-t-il déclaré.
Di Pierro va aussi plus loin, en assurant que le succès de sa marque n’est pas lié à la reproduction du box logo, “mais à la qualité” de ses produits, et à sa capacité à les rendre accessibles “à une jeune clientèle“. Ironie du sort cela dit, Di Pierro nous apprendra dans cette même interview qu’il a lui-même fait face à la contrefaçon en Turquie et en Chine. Selon le Wall Street Journal, il compte toujours développer le fake Supreme, et cherche à s’implanter dans de nouveaux pays où il aurait déjà effectué des dépôts de licences…
Sachez qu’il serait également derrière un autre legal fake, son plus gros succès sur ses terres italiennes, la copie de l’ancien label de Virgil Abloh PYREX.