"On est devenu des sociopathes totalement obsédés par notre image" - Entretien avec l'influent photographe de street style Adam Sinding

Dans lequel il livre son regard désabusé sur le monde de la mode.

Mode 

Spectateur privilégié de l’évolution – quand bien même il préfère parler de “dégénérescence” – de l’industrie de la mode depuis de nombreuses années, Adam Sinding, référence absolue de l’art du street style sublimé, arpente les Fashion Week du monde entier depuis 2011. De ses balbutiements à la photographie de bâtiments abandonnés de Seattle jusqu’à devenir l’un des plus influents du circuit mode, l’Américain, exilé au Danemark depuis trois ans, AKS a fait du chemin. Et si les photographies de street styles ont largement été popularisées ces dernières années, les siennes ont quelque chose de particulier. Une patte caractéristique qu’il revendique évidemment, lui pour qui “l’ambiance”, “le mood”, “le moment” sont bien plus importants que le vêtement en lui-même. Sans doute est-ce cet état d’esprit, à la marge de ce qui se fait actuellement – et depuis bien longtemps -, qui lui a permis de s’imposer dans un milieu qui fourmille de concurrents.

À l’occasion des derniers jours de la Fashion Week de Paris, qu’il couvrait évidemment, Adam “Katz” Sinding a accepté de discuter de son activité et de sa vision de la mode avec HYPEBEAST FRANCE. En résulte un entretien où l’auteur des ouvrages “This is not a F***ing Street Style Book” et “Live From F***ing Everywhere” livre son ressenti désenchanté, presque mélancolique, sur l’industrie dans laquelle il évolue. Interview garantie sans filtre.

Photos Adam Sinding

Jared Siskin/Patrick McMullan via Getty Images

 

HYPEBEAST FRANCE : Te revoilà à Paris pour la fin de la Fashion Week. Ça t’inspire quoi de venir travailler ici ?

Adam Sinding : Paris est ma ville préférée pour la Fashion Week. Clairement. Tous les photographes attendent ce moment avec impatience à chaque fois. Mais la Fashion Week à Paris, c’est vraiment beaucoup de travail pour nous. Elle est très longue, il y a tellement de shows importants toutes les heures. C’est très stressant. On essaye de prendre du plaisir, mais c’est dur. On est à Paris mais on n’a pas le temps de voir la ville à l’exception de l’extérieur du Grand Palais ou le Palais de Tokyo… Ce n’est pas culturel, disons. Mais je sais que c’est une si belle ville pour se balader, courir ou autres activités plutôt que le “bullshit” qu’on fait nous ici. Par exemple, la plupart d’entre nous détestent Milan. On arrive à Milan et on se dit tous : “Amenez nous juste en France, bordel”. Et puis quand on arrive ici c’est le signe que le mois de la Fashion Week se termine, donc on est plus détendus.

La Fashion Week de Paris est donc plus stressante que les autres ?

Absolument. Toutes les heures, il y a un défilé d’un designer incroyable. A Milan, il y a beaucoup plus de défilés commerciaux. Londres est pas mal mais c’est plus petit. New York c’est… c’est ce que c’est, avec 5 ou 6 designers et pour le reste des marques de rue. Paris est LA capitale mondiale de la mode, non ? Le but de chaque marque est de présenter à Paris. Que tu sois Américain, Japonais ou n’importe quoi, tu veux défiler à Paris. C’est le signe que tu as réussi.

On est là pour parler de street style aujourd’hui. C’est ton métier et pourtant, on a lu quelque part que tu détestais cette appellation. Comment tu définirais ton travail du coup ?

Bien sûr, le genre est “street style”, je ne veux pas paraitre prétentieux quand je dis que je n’aime pas ce mot. Mais mon idée de ce qu’est le street style a toujours été différente. Par exemple, je prends une photo de toi qui regarde la caméra en te tenant bien en face de moi. Ensuite on dresse la liste des marques que tu portes avec un lien où tu peux shopper les pièces et boom, on a une photo street style. C’est ce côté superficiel, comme si c’était une encyclopédie de contenu, que je n’aime pas. Mes meilleures photos sont celles où tu ne vois pas les vêtements, tu ne reconnais pas la marque, tu ne peux pas cliquer pour acheter. C’est une photo à propos de quelqu’un qui court sous la pluie pour rejoindre le défilé en talons, c’est quelqu’un qui marche avec précaution sous la neige, quelqu’un qui transpire sous le soleil d’un jour chaud, deux amis qui se revoient pour la première fois depuis longtemps… des choses comme ça. Moi, c’est cette dynamique présente à la Fashion Week, cet aspect humain, que je veux partager. Le côté ridicule aussi comme ces vieilles femmes un peu folles au défilé Chanel habillées pour plus de 15 000 euros. Je veux tout montrer. Pas seulement tous ceux qui sont beaux, pas seulement les gens les plus importants; je veux que l’on voit aussi des personnes que l’on a jamais vues auparavant. Je veux montrer tout le zeitgeist de ce qu’il se passe pendant la Fashion Week. Pour moi c’est un aspect aussi important que les défilés eux-mêmes.

Comment et pourquoi tu as commencé à te lancer là-dedans ?

J’ai commencé à Seattle. Je prenais des photos d’immeubles ou des trucs comme ça. Je voyais passer beaucoup de gens “fashionables” et j’ai commencé à les shooter. C’était une manière pour moi de briser la glace car je n’étais pas quelqu’un de très à l’aise socialement.

La mode t’intéressait déjà à l’époque ?

Ma mère était designer. C’était même l’une des premières designers de chez Nike. Donc chez nous, il y avait toujours plein de magazines de mode comme Vogue. J’ai pris l’habitude de les regarder très tôt. Je suis presque sûr que ma mère me pensait gay à ce moment-là, mais au contraire je les regardais surtout à cause des belles filles à l’intérieur (rires). Tout ça pour dire que la mode m’a rapidement intéressé. Au début, c’était quand même un concept très bizarre pour moi. Je trouvais la mode de luxe très minimale et pas vraiment au-dessus du lot. Je me demandais “comment on peut faire payer 1 000 dollars pour une paire de jeans qui ressemble pourtant à n’importe quelle paire de jeans ?”. Puis j’ai compris le concept, les inspirations, les détails, j’ai lu à ce sujet aussi.

Tu vis à Copenhague, au Danemark, depuis trois ans maintenant. C’est comment la mode à Copenhague ?

C’est incroyable là-bas. Je pensais que c’était à Paris qu’on trouvait les gens les mieux sapés dans le monde, et si c’est sûrement le cas, le Danemark est solidement installé à la deuxième place. C’est fou. Même les enfants de 10-11 ans dans la rue s’habillent mieux que toi et moi. C’est sûrement lié à la population qui est plutôt aisée, là-bas je n’ai jamais vu de sans-abris par exemple. Mais les gens sont tout simplement bien habillés. Et ce n’est jamais extravagant, trop ostentatoire, c’est juste minimal et de bon goût. Je ne comprends toujours pas comment ils s’y prennent. Et puis comme ils se déplacent constamment en vélo, leurs outfits sont aussi fonctionnels. Ça rend la chose encore plus magnifique.

On en revient aux street styles. Comment tu expliques l’intérêt du public pour les street styles au fil de ces dernières années ? Au point même que parfois, ils volent la vedette aux défilés eux-mêmes ?

Les street styles permettent aux gens de s’identifier. C’est pour ça que c’est plus intéressant que des photos de célébrités. On ne peut pas s’identifier aux célébrités dans le fond. Les street styles, ce sont principalement des gens dans la rue, la plupart sont superbes si tu veux, mais ils ne sont pas les plus belles personnes que tu verras dans ta vie. Tu peux les retrouver sur Instagram et penser “tiens, je lui ressemble un peu”. Alors que si tu vois des photos de mannequins qui défilent, maigres comme tout et qui ne dépassent pas les 40-50 kilos alors qu’elles font deux mètres, tu ne fais jamais le rapport avec toi. On est toujours intéressé par la vie des autres du moment qu’on peut s’y identifier. Si les défilés sont un fantasme, le street style est réaliste et identifiable.

Photos Adam Sinding

Adam Sinding

 

Pourquoi c’est devenu presque un évènement incontournable en marge des défilés selon toi ?

Avec les street styles tu peux influencer de manière subliminale les gens. Tu peux leur faire croire en habillant un influenceur de telle ou telle manière que ce dernier pourrait vraiment s’habiller de cette manière. C’est un peu une tragédie. Avant c’était une très belle chose, même si tu peux encore trouver des gens incroyablement créatifs de nos jours. Prends le show de sacai par exemple, là tu peux trouver beaucoup de Japonais avec un style intéressant. Mais à Milan au show Fendi, tout le monde est en Fendi de la tête aux pieds car on les a habillés de cette manière. Si c’est visuellement stimulant, ce n’est pas vraiment intéressant, tu vois ce que je veux dire ? C’est triste. Je me souviens quand toutes ces personnes étaient uniques et tellement revendicatives et inspirantes. J’étais là et je me disais : “Wow, je n’avais jamais vu quelqu’un habillé comme ça”. Aujourd’hui, tout le monde se ressemble. Tu les regardes et tu te dis : “ce n’est pas le genre de personne qui pourrait porter ce sac”. Puis tu comprends “oh, mais, en fait, cette fille est payée pour porter ce sac”. C’est désenchantant et triste. Mais bon, qu’est-ce que tu veux ? C’est comme ça maintenant, le monde change aussi. Whatever.

Tu couvres les Fashion Week du monde entier depuis de nombreuses années désormais. Tu es donc un spectateur privilégié, et avisé, de l’évolution du monde de la mode. Qu’est-ce que ça t’inspire ?

La dégénérescence, tu veux dire ? Tout est pareil, partout. Tout les villes de partout dans le monde ont les mêmes magasins. Selon moi, il n’y a plus rien de terriblement intéressant. Les dernières choses vraiment intéressantes qui se sont produites, c’est quand Vetements a commencé, même si maintenant c’est aussi devenu ennuyeux. Mais c’était vraiment excitant au début, c’était vraiment différent. Pour moi maintenant, les seules marques qui font des choses qui méritent qu’on en parle, c’est des trucs du genre Kiko Kostadinov. Je trouve cette marque follement talentueuse. Je ne peux pas porter ses lignes car je n’ai pas le bon corps mais c’est vraiment bon. ACRONYM est une de mes marques préférées. Mais je ne sais pas… je porte des putains de Nike, mec. Avant je voulais m’habiller de cette manière mais finalement je suis revenu sur des trucs que je portais au collège. Maintenant, je m’en fous. Ça n’a plus aucun sens. L’industrie est là pour te faire continuer à consommer. C’est pareil qu’avec les téléphones. Tu en achètes un puis un nouveau sort. C’est la même chose. Tout perd immédiatement sa raison d’être. Dès que tu mets la main dessus, ce truc n’a plus aucune importance. Tu te bats pour avoir les sneakers dont tu rêvais, puis tu les as et tu rentres chez toi et tu te rends compte qu’un nouveau coloris vient de sortir et, du coup, tu n’aimes plus celles que tu viens d’acheter. Je sais pas… c’est triste, non ? Tu n’es jamais satisfait. Nous sommes tellement sur-stimulés que plus rien ne nous suffit aujourd’hui. On est devenu une bande de sociopathes consommateurs totalement obsédés par notre image. Moi, je ne change pas ma manière de m’habiller pour la Fashion Week, je ne veux pas avoir cette attention. C’est tellement toxique et vraiment contre-productif. Et bien sûr, je consomme comme tout le monde, j’achète tout plein de merdes dont je n’ai pas besoin mais je sais pas mec… Ce n’est pas une industrie saine. Mais c’est marrant. C’est un peu comme une drogue j’imagine, non ?

De nos jours, presque tout ceux qui possèdent un smartphone avec un bon appareil photo pourraient se revendiquer de faire du street style ? Comment tu as fait personnellement pour te démarquer ?

Quand je travaille, je ne parle à personne. En général, tout le monde me déteste, d’ailleurs. Mais c’est cool, je m’en fous, je préfère ça même. Ma priorité n’est pas d’arriver et de parfaire mon network. Non, mon but est d’être une sorte de mouche qui va documenter tout ce qu’elle voit. Même si ça à l’air marrant de venir ici et de faire ami-ami avec tout le monde, ça ne me paraît pas très utile pour moi. C’est pas comme ça que j’aurai les photos que je veux.

Photos Adam Sinding

Adam Sinding

 

Quel est ton regard sur la nouvelle vague de photographes de street style ?

Il y a beaucoup de bons gars. Tout le monde est forcément inspiré par un autre photographe, moi aussi bien sûr. Je pense que c’est intéressant quand tout le monde s’entraide pour créer des choses différentes, car beaucoup d’entre nous se contentent de prendre les mêmes photos aux mêmes endroits. Ça me va car ce coté là aussi doit exister, mais je préfère regarder les jeunes qui font ce métier pour les bonnes raisons et non pas forcément pour faire de l’argent, surtout parce qu’ils aiment ça. C’est comme ça que ça doit être. Sur certaines Fashion Week, je ne me fais pas d’argent. C’est comme ça que je sais que je suis là pour les bonnes raisons, tu sais ? Beaucoup jettent l’éponge car il n’y a plus tellement d’argent à se faire. Eh bien, cassez-vous. Tu viens pour faire de l’argent, moi je viens pour faire ce que j’aime car c’est quelque chose que j’ai le sentiment de devoir documenter, que c’est mon but.

Selon toi, c’est un métier viable aujourd’hui ?

Pour quelqu’un qui commencerait maintenant, ce sera très dur. Si je n’avais pas commencé au moment où j’ai commencé, ça aurait été vraiment plus dur. Et si j’avais commencé six mois plus tôt, j’aurais sans doute connu plus de succès aussi. C’est dur car nous sommes beaucoup. On est des centaines à attendre en marge des shows avec des angles différents. Je trouve ça complètement con. Comment tu veux faire un truc intéressant comme ça ? Quand je vois ce mur de personnes, je lâche l’affaire. Je me mets de coté et j’essaie de choper des détails comme des boucles d’oreilles ou alors je tente de les prendre en train de rigoler pour montrer à quel point tout ceci est ridicule. Montrer les fringues, ce n’est pas ma priorité comme je te disais. Mais bon, il faut reconnaitre que certains des nouveaux parviennent quand même à montrer l’atmosphère très très bien cela dit.

Est-ce que la rue inspire encore les défilés ?

Je ne pense pas que ce soit toujours le cas. Peut-être encore au Japon… Tout le monde porte la même merde. Le pire avec l’histoire de Vetement que je te racontais tout à l’heure, c’est que les mecs sont arrivés avec une ligne complètement oversize incroyable, avec des proportions presque ridicules. Et du jour au lendemain tu as des filles qui, alors qu’elles se pointaient la saison précédente en full Valentino, débarquent avec des fringues oversize, des hoodies et je ne sais quelle sneaker de merde… Je suis là en mode : “qui tu penses tromper ? Ce n’est pas toi”. C’est un costume, c’est presque Halloween. Donc voilà, je ne pense pas que l’inspiration vienne des street styles, pas comme ça pouvait l’être du moins. Tout le monde achète du Supreme mec, ou alors les Nike que tout le monde est supposé acheter. Il n’y a plus de créativité dans la rue. Personne ne fait l’effort de chercher de nouvelles marques. C’est devenu très dur de trouver de nouvelles choses. C’est pour ça que j’aime beaucoup Kiko. Ses trucs sont tellement bizarres. C’est ça qui est bon, c’est différent.

Photos Adam Sinding

Adam Sinding

 

Malgré tout, le street style est parvenu à devenir un genre à part entière, un art à part entière même pourrait-on dire…

Je vois un peu ça comme le niveau au-dessus du paparazzi. On a parlé des deux manières de faire du street style, avec le look entier ou bien plutôt de montrer le mood derrière tout ça. Bon. Du coup, c’est aussi pour ça que je ne considère pas vraiment que je fais du street style, je dirais plutôt que c’est un genre de photo-journalisme. Je me répète mais ce ne sont pas les vêtements qui m’importent. Les vêtements font partie de l’équation, bien sûr, mais je préfère me concentrer sur le mood.

Aujourd’hui tu es à Paris pour la Fashion Week, mais aussi pour la sortie de ton livre “Live From F***king Everywhere”… qui documente tes voyages à travers le monde. Tu travailles différemment quand il s’agit de capturer des street styles ou des photos de voyage ?

Je shoote les deux de la même manière. Je suis très pragmatique, très formel, du genre qui veut que tout soit parfait, sinon je ne vais pas aimer. Je dois être aussi dans une humeur propice pour prendre des photos. J’ai vu des choses magnifiques mais je m’inventais des excuses pour ne pas avoir à prendre des photos tout le temps. Je peux te sortir un million d’excuses pour ne pas prendre de photos. C’est quand même plus qu’avec les street styles car avec mes photos de voyage, je ne sais pas vraiment ce que je fais. Je prends une photo de temps en temps et je me dis “ah, cool celle-ci“. Puis quand je les revois je me demande comment j’ai pu prendre une photo aussi moche (rires). Je me suis quand même bien amélioré. Au final, tout ce que je fais, je le fais pour moi et pour personne d’autre. Tout est pour moi. C’est mon journal photo, tu comprends ? Je m’en fous que l’on aime ou pas. D’ailleurs, bien souvent, les photos que j’aime le moins sont celles que les gens aiment le plus, et vice versa. C’est ça le truc. Ce livre, c’est des souvenirs de ma vie. Sur chaque photo, je peux te dire quel temps il faisait, comment je me sentais, si j’avais faim, si la lumière me convenait… je peux tout te décrire.

Pour conclure, et à la lumière de tout ce que tu viens de nous dire : la mode est-elle vraiment importante ?

Oui et non. Dans l’absolu, bien sûr que non. À l’échelle de notre existence humaine, non. Qui a véritablement besoin de telle ou telle sneaker ? En revanche, c’est vraiment magnifique par moment, ce qui très appréciable. Mais non, ce n’est pas important, on peut s’en sortir sans elle. On pourrait tous s’habiller d’un t-shirt et d’une paire de jean tandis qu’on userait notre paire de chaussures jusqu’au dernier moment. Ça fait un peu Union Soviétique mais je pense que le monde s’en porterait mieux. On s’amuserait sans doute moins par contre.


Le nouveau livre d’Adam Sinding “Live from F*cking Everywhere” est disponible dès maintenant aux Galeries Lafayette Champs-Elysée.

Photos Adam Sinding

Adam Sinding

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