Malgré le coronavirus, Nike présente un bilan trimestriel positif
Le Swoosh tire encore son épingle du jeu.
Alors que la plupart des marques accusent le coup financièrement à cause des mesures de confinement annoncées un peu partout dans le monde, Nike parvient encore à tirer son épingle du jeu. Contre toute attente, l’équipementier américain rapporte dans un communiqué de très bons résultats et ce malgré la fermeture de près de 75% de ses magasins en Chine au plus fort de l’épidémie de coronavirus. Et si les boutiques américaines et européennes sont toujours fermées, 80% des magasins en Chine ont quant à eux rouverts leurs portes.
“L’effet confinement” booste les ventes en ligne
Toujours est-il que pour le Swoosh, les revenus ont augmenté de 5% lors du troisième trimestre fiscal 2019/2020, portant le montant à 10,1 milliards de dollars avec une progression notable de 36% des ventes en ligne, soulignant véritablement “l’effet confinement” de la population qui s’est rabattu sur l’e-commerce. “Dans une période à la dynamique extraordinaire, les solides résultats de Nike témoignent de nos relations profondes avec les consommateurs, de l’innovation de nos produits et de nos équipes de qualité à travers le monde entier. Nous savons que ce sont dans des moments comme ceux que nous vivons que les marques deviennent encore plus forte”, se félicite John Donahoe, président et CEO de NIKE, Inc.
Par ailleurs, Nike enregistre un bénéfice net trimestriel de 847 millions de dollars, soit une baisse de 23% qui s’explique notamment par la réorganisation de sa chaîne de distribution en Amérique du Sud (Brésil, Chili, Uruguay et Argentine). Ce qui a des répercussions sur le bénéfice par action ajusté qui s’affiche à 53 cents, loin des 59 cents attendus en moyenne par les analystes financiers de Nike. La marque précise tout de même que le coronavirus a grandement perturbé l’activité de l’entreprise expliquant notamment que le groupe connaissait une croissance à deux chiffres entre décembre et janvier mais que celle-ci s’est effondrée du fait de l’épidémie.
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