Exclusif : Un Clip Royal Pour Prince Waly - Les Photos Behind The Scene de "Marsellus Wallace"

Un clip royal pour Prince Waly. Voici ce qu’a offert le réalisateur Valentin Petit au MC de Montreuil pour le premier titre d’un projet à venir début 2019. L’artiste qui a choisi son pseudonyme en hommage à son père, peut se targuer de travailler déjà avec les beaux noms de la prod en France. “Prince Waly, c’est arrivé comme une évidence vu que mon père s’appelle Waly et que je le considère comme le roi. Je suis donc son prince, le Prince Waly”, confiait-il dans les colonnes de Konbini en 2017. Et dans la cour du Prince, les rimes sont ses sujets et la plume son épée.

Un an plus tard, celui que la presse spécialisée qualifiait de new comer a décidé de ne plus être un rookie. Moussa, de son vrai prénom, veut porter haut et fort les couleurs des années 90 dans un rap qui sent bon la nostalgie mais aussi son vécu. L’enfant de Montreuil, comme il se qualifie lui-même, ne fait pas que poser des lyrics sur une instru qui va bien. Non. Il raconte : “Le temps est passé et j’rêve toujours de Melrose. Mais en attendant sur ta tombe, j’dépose les mêmes roses. J’ai lu quelques bouquins, ça influence mon état d’esprit. J’pourrais passer du rap aux belles proses. J’ai dû faire des choix et quelques sacrifices. Maquiller mes cauchemars avec des artifices”, écrit-il dans le très bon “Forêt”aux côtés de Lomepal.

“Raconter un passage du côté obscur“

Pour le titre “Marsellus Wallace”, le réalisateur Valentin Petit à qui l’on doit le court métrage le Bruit de la Lumière, a mis les bouchées doubles. Grosses caméras, ingé son et lumière, château abandonné en banlieue parisienne, figurants à l’allure de gangsters. Tout a été minutieusement préparé et pensé. Même la petite navette qui nous amène sur les lieux du tournage en plein été. Une production quasi hollywoodienne pour deux garçons qui se posent en véritables talents de cette génération qui a faim, et qui vous sert de l’ingéniosité en guise d’hors d’oeuvre. Dans son bombers à la Run-DMC, le garçon cache une certaine assurance devant la caméra. Un talent d’acting qui se reflète dans la vidéo de Valentin Petit. Prince Waly y interprète le rôle de Marsellus Wallace, un personnage de Pulp Fiction. “Marsellus Wallace incarne l’image du Boss, sûr de lui, qui gère son business avec assurance. et malgré son statut il finit tout de même par subir la pire humiliation qu’un homme puisse connaître. Me mettre dans la peau de ce personnage était un moyen de faire passer un message, celui de ‘tu as beau être être le big boss, tu n’es jamais à l’abri de te faire humilier et trahir‘”, nous confie Prince Waly.

Côté image Valentin Petit fait saliver. Le garçon nous plonge dans un univers gangstero-romantique. Des drag queens viennent auréoler un décor Al Pacinesque tandis qu’on flirte parfois avec le film d’horreur. “J’ai été largement influencé par les nombreuses références aux films policiers américains présentes dans les textes de Prince Waly. Aussi bien visuellement que dans l’histoire que j’ai voulu raconter. A travers le titre Marsellus Wallace, je souhaitais me focaliser sur un enfant basculant du mauvais côté de la barrière. Le résultat de mauvaises fréquentations et de l’argent sale facilement accessible, tout en rappelant que cela s’accompagne de violences quotidiennes… Ce passage du côté obscur se matérialise physiquement par les présences démoniaques et le basculement progressif de l’enfant, cela m’a permis aussi une référence aux films d’horreur, un univers que j’aimerais pouvoir aborder un peu plus souvent“, nous raconte Valentin.

Le clip de “Marsellus Wallace” est à revoir ci-dessous, et prolongez-le en feuilletant les photos exclusives du behind-the scene ci-dessus.

Découvrez également tout le travail de Valentin Petit ici.