Depuis son lancement en 2015, KOCHÉ n’a eu de cesse de mêler les influences à mi-chemin entre couture, sportswear et street culture. Le 26 février dernier, à l’occasion de la Fashion Week Automne/Hiver 19-20 dans une AccorHotels Arena qui reçoit habituellement des artistes ou des sportifs de classe mondiale, Christelle Kocher avait décidé de présenter une myriade de looks. Balayant plusieurs vestiaires et bousculant les codes, des mannequins de tout âge ont déambulé sur un immense terrain de jeu avec des allures colorées ou pailletées mais toujours avec la patte du K emblématique de KOCHÉ.
Avec des invitations sous forme de billet de match de foot, des modèles présentés sous forme de joueurs façon FIFA 19 dans le petit feuillet d’avant-match, on pouvait presque entendre la symphonie de la Ligue des Champions à l’orée du défilé. Habituée des créations imbibées de football culture et des réinterprétations des pièces du Swoosh, cette saison Christelle Kocher a franchi un cap en se rapprochant un peu plus de Nike. Pour les connaisseurs, sur les robes amples et les combinaisons fluides, on pouvait apercevoir des clubs habitués de la coupe aux grandes oreilles, même s’il fallait attendre la fin du show pour s’en délecter complètement. “Le premier volet de notre partenariat avec Nike porte sur sept pièces, plus particulièrement sur les sept looks finaux qui ont été présentés ce soir. C’est le résultat d’une fusion de différents clubs de foot du monde entier. Il y avait Portland, Manchester City, PSG, le Barça… en tout ce sont les maillots de 17 clubs qu’on a déconstruit et mélangé. C’est un premier volet et on peut s’attendre à plein d’autres surprises par la suite.” nous confiait Christelle Kocher quelques secondes après le show.
“Je voulais travailler en ayant en tête l’image de la femme dans le sport mais aussi entretenir et continuer cette relation entre le sport et culture.”
Le foot et KOCHÉ, c’est une longue histoire d’amour. “J’ai joué au foot et j’ai beaucoup joué au hand” nous confiait d’ailleurs Christelle Kocher. Mais le message derrière ce premier rapprochement avec Nike ne s’arrête pas là : “Je me suis inspiré du corps féminin pour ces pièces mais c’était aussi pour rester dans la continuité de mes projets liés au foot. Je voulais aborder le foot avec un angle très féminin étant donné que la Coupe du Monde Féminine aura lieu en France. Je voulais travailler en ayant en tête l’image de la femme dans le sport mais aussi entretenir et continuer cette relation entre le sport et culture.”
Crédit Photo : Nike
À moins de 100 jours du lancement de la Coupe du Monde Féminine qui aura lieu en France, la créatrice comprend la puissance du ballon rond et veut rendre ses lettres de noblesse à ses meilleures artistes : “Pour moi l’enjeu c’est aussi de donner plus de place au football féminin car on parle tellement du foot masculin et pour moi c’est important de mettre les femmes en lumière. Il y a tellement de joueuses talentueuses dans le monde. C’est important que la même attention soit portée aux joueuses et pas seulement aux joueurs.” Se mélangeant avec des silhouettes Homme, la Femme selon KOCHÉ avait fière allure à Bercy et si les pas de leurs talons hauts et des unités d’air de leurs Air Max résonnaient dans la salle de spectacle, d’autres femmes faisaient écho à leurs homologues du catwalk géant. La boxeuse Zeina Nassar, l’escrimeuse Bebe Vio, ou la footballeuse Manjou Wilde rockaient des pièces de la marque en front row de l’Arena. Comme pour montrer que le message de Nike et KOCHÉ ne s’exprime pas seulement sur le show, mais se prolonge à travers les sportives qui l’ont inspiré.
Crédit Photo : Nike
Un cercle créatif et vertueux. Voilà le message derrière la dernière campagne inclusive et fédératrice intitulée United Hearts of KOCHÉ, qui évolue dans un environnement où la diversité règne à tous les étages de la création, que ce soit dans son casting, l’emplacement de ses locaux ou ses valeurs profondes. Et quoi de mieux que le football comme inspiration pour Christelle Kocher : “Le foot c’est le sport le plus populaire dans le monde et c’est un sport qui a le pouvoir de réunir plusieurs classes sociales, plusieurs générations et qui parle à tout le monde.”
