Les albums qui ont marqué notre année 2025

Nos 50 choix, entre premiers albums marquants, grands retours, collaborations cultes, poids lourds incontournables et pépites cachées.

Musique
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Si 2024 a vu un certain album aux reflets vert électrique dominer l’air du temps culturel dès sa sortie à la mi‑été, 2025 relevait davantage de l’effort collectif. Les albums les plus influents de cette année ont déployé des univers vastes et immersifs, nourri des conversations culturelles percutantes et continué de brouiller les frontières des genres de façon toujours plus exaltante.

Les débuts sont venus d’une line‑up de nouveaux talents prometteurs et de forces jusque‑là discrètes qui faisaient déjà bouger les sous‑cultures sonores dans l’ombre, à l’image de Monte Booker, Ovrkast. et Kal Banx. Si l’avenir de la musique est entre les mains de ces musicien·ne·s, on peut dormir tranquille.

Les poids lourds ont frappé plus fort que jamais, avec le succès de Bad Bunny,DeBÍ TiRAR MáS FOToS qui a fait exploser les records et fait de Benito le tout premier artiste à dominer les classements de streaming Spotify quatre années de suite, décrochant de nouveau le titre en 2025 avec la bagatelle de 19,8 milliards d’écoutes. Geese de Cameron Winter, le projet de Tyler, the CreatorDON’T TAP THE GLASS, et celui de ROSALÍA,LUX ont, eux aussi, fait tomber les records et les barrières, confirmant l’ampleur des prises de risque artistiques que l’on voit aujourd’hui, les superstars comme les nouveaux noms repoussant les formes conventionnelles bien au‑delà de leurs limites.

Cette année mérite clairement sa place dans les annales, alors nous avons divisé les 50 albums qui ont défini 2025 – un chiffre qui n’a cessé de grimper – en cinq catégories : les débuts, les poids lourds, les comebacks, les collaborations et les pépites cachées.

Découvrez la liste complète ci‑dessous.


Premiers albums :

2025 a été l’année des grands débuts. Des artistes indie aux rappeurs de l’underground, une multitude de profils ont fait irruption sur la scène avec ce qu’ils avaient de plus affûté créativement.

Liim – Liim Lasalle Loves You


Et nous, on aime Liim Lasalle. Ce « gars normal » de 22 ans, comme il se définit lui‑même, vient de Harlem et a grandi dans la dureté et la solidarité de New York et de ses cinq boroughs, sans se laisser perturber par l’engouement suscité par son premier albumLiim Lasalle Loves You . Adoubé par Tyler, the Creator (vraisemblablement en Supreme, bien sûr), Liim laisse surtout parler son incapacité totale à jouer un rôle ou à masquer son authenticité, ce qui nourrit plus que jamais sa musique qui brouille les genres au moment où il grimpe en flèche. L’album de 12 titres oscille avec âme entre rap, pop, R&B et indie, avec des sommets comme “For The Both Of Us” – où il déroule un flot de pensées post‑rupture – et le morceau intégralement en français « Le Pouvoir Noir ». C’est tous les genres et aucun à la fois. C’est Liim Lasalle.

À écouter si vous aimez : Tyler, the Creator – en particulier Flower Boy et CALL ME IF YOU GET LOST

Monte Booker – noise ( meaning )


Force tranquille qui façonne le son de beaucoup depuis plus de dix ans, ce membre fondateur de Zero Fatigue nous a enfin offert cette année sa véritable carte de visite en solo. Baptisé noise ( meaning ), le grand premier album de Monte Booker, mêle les genres avec fluidité et superpose des textures ambient au fil de 14 titres parfaitement entremêlés. Son carnet d’adresses s’invite tout du long de ce voyage immersif : Smino, reggie et Ravyn Lenae signent respectivement des sommets comme “lights”, “awake” et “no good”, tandis que des pionniers de la nouvelle vague comme Planet Giza, Young Pink et chlothegod tracent chacun leur route artistique.

À écouter si vous aimez : le hip‑hop de Chicago, les vidéos « lo‑fi » d’une heure sur YouTube

SAILORR – FROM FLORIDA’S FINEST


Préfacé par “Pookie’s Requiem”, le swagger de SAILORR se suffit à lui‑même. Originaire – sans surprise – de Floride, cette artiste vietnamo‑américaine aborde sa musique comme le reste : avec une sincérité farouche qui irradie tout au long de ce premier LP diaristique. Elle oscille entre une énergie hot‑girl à son maximum et une vulnérabilité assumée, au fond du trou, et FROM FLORIDA’S FINEST s’impose comme une introduction aussi impressionnante qu’honnête à ce que SAILORR est, en tant qu’artiste et en tant que personne. Des productions atmosphériques se mêlent à son chant confessionnel et à son rap feutré sur toute la mixtape, véritable lettre d’amour sonore à son propre mythe.

À écouter si vous aimez : SZA, mais version Floride

Jim Legxacy – black british music (2025)


Jim Legxacy façonne le son de l’underground britannique depuis un bon moment, mais cette année, sa mixtape black british music (2025) l’a propulsé davantage sous les projecteurs mainstream. Véritable capsule temporelle de ces dernières années pour le rappeur, ce projet qui fait suite à homeless n*gga pop music est une tapisserie qui traverse les époques, mêlant genres, samples et styles pour recomposer son récit initiatique façonné maison.

À écouter si vous aimez : Wayne Rooney, SKINS UK

Ovrkast. – While The Iron Is Hot


Produit pur jus de la Bay, Ovrkast porte Oakland dans chacun de ses morceaux. Sa nonchalance contagieuse, presque blasée, accompagne ce que l’on pourrait qualifier de superpouvoir sonore : sa capacité à passer du siège avant au siège arrière d’un SUV survitaminé sans perdre le contrôle. À 27 ans, il a déjà affirmé la force de sa production, avec des crédits chez Drake ou Earl Sweatshirt ; désormais, il s’attelle à façonner sa propre œuvre en solo en tant que rappeur. While The Iron Is Hot marque sa première vraie incursion en artiste de premier plan, assemblée grâce à son sens aigu de la production et à une écriture captivante, presque à contre‑courant, qui marie son cool californien contagieux à un sens du récit affûté et à l’une des plus belles plumes du moment.

À écouter si vous aimez : les prods de “If The Shoe Fits” et “El Toro Combo Meal”

John Glacier – Like A Ribbon


Un premier album on ne peut plus bien nommé pour l’insaisissable et inclassable John Glacier. Intitulé Like a Ribbon en référence à sa structure – trois actes métaphoriques qui se déroulent comme un ruban – l’album est fluide et épuré, glacé et intime. Glacier ne retient rien, glissant sans effort sur des productions aériennes et atmosphériques, son phrasé imperturbable dominant 11 titres uniques en leur genre. Côté prod, elle s’entoure d’un éventail de pointures comme Flume et evilgiane.

À écouter si vous aimez : Little Simz

WHATMORE – WHATMORE


Si l’année de l’explosion de WHATMORE a prouvé une chose, c’est qu’ils restent fidèles à eux‑mêmes. Cette brigade new‑yorkaise de cinq musiciens, rencontrés dans les couloirs de LaGuardia High School, grimpe tranquillement sur les playlists et les soirées des locaux sans jamais renier son ethos frais, ardent et résolument new‑yorkais. Réunissant Cisco Swank, Yoshi T., Jackson August, $eb (Sebastiano) et Elijah Judah, WHATMORE convoque une nostalgie contagieuse, inédite et jamais kitsch, qui échappe à tout carcan de genre. Ce premier album éponyme matérialise en temps réel le potentiel sans limite de ce supergroupe en plein essor, promis à dépasser largement les cinq boroughs.

À écouter si vous aimez : BROCKHAMPTON et la culture Internet

dexter in the newsagent – Time Flies


dexter in the newsagent fait partie de ces voix émergentes venues du Royaume‑Uni – la sienne étant peut‑être la plus éthérée de toutes. À seulement 23 ans, cette chanteuse installée dans le sud de Londres dégage une aura à la fois séduisante et désinvolte, portée par un timbre délicat et mélancolique, taillé pour chanter le manque sous toutes ses formes. Time Flies la voit puiser directement dans le deuil de son père, trouvant un apaisement au fil des mélodies réconfortantes et des transitions fluides de ce LP. À la fois déchirant et porteur d’espoir, ce paradoxe semble être au cœur de son écriture en plein essor.

À écouter si vous aimez : le spleen et PinkPantheress, en même temps

Kal Banx – RHODA


Les crédits de prod de Kal Banx parlaient déjà pour lui – du moins jusqu’à cette année. Pilier de Top Dawg Entertainment, il a collaboré avec presque tout le roster du label et bien d’autres encore, rien qu’en 2025, en s’alliant notamment à Pink Siifu, SiR et, en première partie de la tournée Alligator Bites Never Heal de Doechii. Année clé pour affirmer sa propre signature sonore, le touche‑à‑tout a également levé le voile sur son projet studio solo, RHODA. Porté par des renforts de choix – Isaiah Rashad, Audrey Nuna, Smino, Maxo Kream – RHODA se présente comme un patchwork artistique pluriel, offrant aussi une vitrine à une foule de caméléons de l’ombre, dont reggie, Maxo et Mez.

À écouter si vous aimez : les prods hip‑hop léchées, entre Californie et Chicago

EsDeekid – Rebel


Figure de proue de la nouvelle vague qui remonte des tréfonds du rap UK, EsDeeKid — que l’on peut désormais confirmer officiellement comme n’étant pas Timothée Chalamet — a signé une entrée remarquée sur la scène avec Rebel. Un slow‑burn, qui n’a vraiment révélé toute sa puissance que quelques mois après sa sortie en juin. Saturé de bravade britannique et cimenté par des prods crasseuses aux accents grunge, Rebel voit ce rappeur de Liverpool asseoir son statut de force avec laquelle il va falloir compter bien au‑delà des frontières du Royaume‑Uni.

À écouter si vous aimez : l’accent de Liverpool bien marqué

Venna – MALIK


C’est avec un premier album studio impressionnant, MALIK. Après quelques EPs à son actif, ce saxophoniste sacré aux Grammy signe une entrée magistrale et majestueuse en tant que lyriciste solo, tout en plaidant pour un futur radieux du jazz contemporain. Chaque morceau glisse dans le suivant avec une fluidité soyeuse, de l’ouverture à la dernière note. MIKE, Leon Thomas, Smino et Jorja Smith s’y invitent tour à tour.

À écouter si vous aimez : les solos instrumentaux veloutés

Comebacks :

Cette année a aussi sonné comme une longue saison de retours, venus de tous les recoins de l’industrie.

Yung Lean – Jonatan


Premier projet studio de Yung Lean depuis Starz, Jonatan convoque un personnage plus introspectif, prenant la forme d’un nouveau paysage sonore signé Leandoer, imprégné de ce qu’il faut d’existentialisme. Lean a d’ailleurs composé la tracklist dans trois lieux ultra existentiels : les forêts suédoises obscures, le désert californien et New York City. “Might Not B”, qui interpole ABBA, penche côté périphérie de LA, “Babyface Maniacs” évoque une solitude boisée, tandis que “Forever Yung” trouve un certain réconfort dans l’angoisse new‑yorkaise. Entreprise lyrique en solo pour un Lean ruminant, toute la direction artistique de Jonatan a été supervisée par Ecco2k de Drain Gang.

Titres favoris : “Swan Song”, “Might Not B”, “Babyface Maniacs”

Bon Iver – SABLE fABLE


Bon Iver a sorti cette année son album le plus lumineux à ce jour. Pour SABLE, fABLE – premier album de Bon Iver en près de six ans – Justin Vernon a voulu rejeter non seulement la tristesse comme concept, mais aussi l’idée que Bon Iver ne saurait faire que de la musique mélancolique. Sublimé par les contributions de collaborateurs de longue date comme Jim‑E Stack, Dijon ou Mk.gee, ce SABLE, fABLE couleur saumon puise profondément dans les racines wisconsiniennes de Vernon, tout en le montrant, au final, sortant des bois pour entrer en pleine lumière.

Titres favoris : “Day One”, “From”, “I’ll Be There”

Justin Bieber – SWAG


Le grand retour de Bieber a coché toutes les cases pour l’un des come‑backs les plus attendus (et inattendus) de l’année, mais ce premier opus frappe un peu plus fort que son successeur, du moins dans les bureaux de Hypebeast. Il signe le premier projet studio long format de Justin depuis Justice, SWAG avait donc la pression pour sa sortie sous haute surveillance – et s’y glisse avec une aisance naturelle, étincelant grâce aux prods de Mk.gee et Dijon.

Titres favoris : “YUKON”, “THINGS YOU DO”, “WALKING AWAY”, “405”

Dave – The Boy Who Played The Harp


Dave affirme sa plume comme l’une des plus affûtées du game avec un geste que peu d’artistes de 27 ans pourraient se permettre : sortir un album sans véritable promo ni single en amont, en plein quatrième trimestre. Sur The Boy Who Played the Harp, son troisième LP studio, Santan fouille dans son subconscient et livre certains de ses couplets les plus méditatifs. Il se tourne vers l’intérieur sur “History” avec James Blake et “My 27th Birthday”, puis regarde vers l’extérieur, réfléchissant à l’état du monde sur “Chapter 16” avec Kano. Mais le featuring le plus marquant est peut‑être celui de Jim Legxacy sur “No Weapons”.

Titres favoris : “No Weapons”, “Sundance”

Earl Sweatshirt – Live Laugh Love


Le mantra des banlieues sonne tout de suite mieux dans la bouche d’Earl Sweatshirt. Le rappeur a baptisé Live Laugh Love avant même d’avoir commencé à écrire l’album ; choisi au départ sur un ton satirique, ce titre en dit long sur le projet, qui révèle une facette plus douce du rappeur – père de famille, jeune papa, et quelqu’un qui semble enfin bien là où il est. Véritable capsule d’anecdotes sur les débuts de la paternité et la quête continue de soi – un thème que viennent prolonger Black Noise, Child Actor et Navy Blue – l’album s’épanouit dans les secousses de Sick!, un Earl Sweatshirt plus mûr explorant des thèmes tout aussi mûrs de croissance personnelle.

Titres favoris : “INFATUATION”, “Gamma (need the <3)”

Clipse – Let God Sort ‘Em Out

Une réunion au sommet. Les frères préférés du hip‑hop, Pusha T et Malice, ont reformé le clan cette année avec Let God Sort Em Out – plus de 15 ans après le dernier projet signé Clipse, Hell Hath No Fury. Voilà comment on signe un vrai retour. Enregistré principalement à Paris, soutenu par des prods ciselées de Pharrell, Let God Sort Em Out nous rappelle qui est Clipse. Et que personne ne fera jamais ça comme eux.

Titres favoris : “Ace Trumpets”, “So Be It”, “Let God Sort Em Out/Chandeliers”

FKA twigs – Eusexua

EUSEXUA est la contraction de “sex” et “euphoria”, comme l’a expliqué FKA twigs lorsqu’elle a annoncé son opus d’avant‑pop d’inspiration empirique. Sensuelle, synthétique et sûre d’elle, cette nouvelle twigs est exactement ce qui nous manquait depuis six ans. Composé de 11 titres infusés de dance, EUSEXUA dépasse largement le simple statut de disque : c’est une sensation – et une sensation totale. Inspiré par sa passion pour la techno, née lors de son séjour à Prague, l’album capte l’énergie des raves en warehouse et des sets d’underground DJs pour la filtrer à travers le prisme singulier de sa créativité. Chaque morceau est sa propre “eusexua”, oscillant entre synthés et cordes, mais toujours porté par la voix éthérée de twigs.

Titres favoris : “Girl Feels Good”, “Perfect Stranger”

Dijon – Baby


Arrivé pile au bon moment, un peu moins de quatre ans après son prédécesseur pionnier, Absolutely, et au terme de l’année la plus exposée de ce musicien pourtant discret, ce LP attendu de tous est exactement ce qu’on espérait de Dijon après sa sorte de parenthèse en solo. Prolongeant la composition sans frontières de Absolutely mais dans une version moins frénétique, plus resserrée et centrée sur la famille, Baby est avant tout une aventure en solo ; un projet intime et fait maison, véritable chronique du noyau familial de Dijon, désormais agrandi par son jeune fils. Depuis Absolutely , l’influence loin d’être anodine de Dijon sur l’air du temps musical n’a fait que se préciser, cet album brut et rafraîchissant (et sa performance live tournée dans une salle à manger) ouvrant la voie à une nouvelle ère d’expérimentations sonores intimistes, quasi improvisées. Une casquette qu’il semble porter fièrement : avec ce disque, le musicien abandonne définitivement son statut de secret bien gardé. Fidèle à son art de mêler introspection extrême et prods qui bousculent, Dijon fait sur ce nouvel album ce qu’il sait faire de mieux, avec un son plus affûté et une production (légèrement) plus polie.

Titres favoris : “HIGHER”, “(Referee)”, “Baby!”, “Kindalove”

Playboi Carti – MUSIC


Le chaos, à la manière Carti. De la trap à la techno en restant fidèle aux préceptes rugueux du rap SoundCloud, le successeur par Playboi Carti de Whole Lotta Red ne déçoit pas. Aussi long et foisonnant que son rollout étalé sur plusieurs années, MUSIC navigue entre 30 titres et une constellation d’invités – Travis Scott, Skepta, Future, The Weeknd, Lil Uzi Vert, Young Thug… Avec des répercussions bien au‑delà du son, l’album ouvre une nouvelle ère pour Carti, qui devient pour la première fois une véritable figure de proue.

Titres favoris : “FINE SHIT”, “TOXIC”, “I SEEEEE YOU BABY BOI”, “HBA”, “LIKE WEEZY”

Lorde – Virgin


Un coming‑of‑age cathartique, un récit de renaissance – et de toutes les épaves émotionnelles que cela laisse derrière soi. Virgin, le disque le plus introspectif de Lorde à ce jour, s’affiche avec une radiographie infrarouge de son bassin – stérilet compris. Virgin est exactement cela : l’auto‑examen intérieur que la chanteuse néo‑zélandaise opère sur les quatre dernières années, mais aussi sur toutes celles d’avant qui l’ont façonnée en cette ado de 16 ans pourtant déjà adulte, vivant aujourd’hui à New York. Porté par les prods de Jim‑E Stack, Virgin parle du fait d’éprouver pleinement ces émotions brouillonnes, mal comprises, dont beaucoup émergent au détour des rues de New York – Canal Street, Baby’s All Right ou encore le bord de la Westside Highway.

Titres favoris : “If She Could See Me Now”, “Clearblue”, “Shapeshifter”

Tame Impala – Deadbeat


Bon retour, Kevin Parker. Pour le premier album de Tame Impala en cinq ans, le très dancefloor Deadbeat séduit par sa métamorphose gorgée de synthés. Une vraie bifurcation par rapport à The Slow Rush, sorti en 2020 : ce LP dense, infusé de house, ressemble à la sensation que l’on a après une journée entière passée au soleil ; un rêve psychédélique et électronique.

Titres favoris : “No Reply”, “Not My World”, “Loser”

Blood Orange – Essex Honey


Cet hommage de Dev Hynes à sa terre natale le voit signer et produire parmi les morceaux les plus touchants de sa carrière. Essex Honey – cinquième album studio de l’artiste anglais, et premier disque depuis six ans – raconte son enfance à Essex, marquée par un deuil abordé dans toute sa crudité et sa vulnérabilité. Fidèle à la signature Blood Orange, il transforme le chagrin et la mélancolie en quelque chose de bouleversant de beauté, en méditant notamment sur la mort de sa mère au fil de plusieurs titres. Les feats arrivent toujours au moment juste – notamment ceux de Lorde, Mustafa et Daniel Caesar.

Titres favoris : “Thinking Clean”, “Somewhere in Between”, “I Listened (Every Night)”

Hayley Williams – Ego Death at a Bachelorette Party


Plus de quatre ans après son dernier LP solo, Flowers for Vases / Descansos paru en février 2021, Hayley Williams nous offre son troisième album solo, d’abord apparu comme un vrac de singles sans titre ni lien apparent – Ego Death at a Bachelorette Party, qui marque aussi sa première sortie en indé. Tandis qu’elle se lamente sur sa carrière et sa situation actuelle, l’angoisse et la douleur de Williams traversent ce projet à la palette large, entre pop et multiples sous‑genres indie.

Titres favoris : “Ice In My OJ”, “Showbiz”, “Whim”, “Hard”

Poids lourds :

Les évidences du moment ; vous en avez déjà beaucoup entendu parler, donc on va faire court.

Geese – Getting Killed


Le vol mené par Cameron Winter se met en formation pour un troisième album studio sous le nom de Geese, qui détourne les codes traditionnels du rock grâce à la production de Kenny Beats, pour un impact en forme de tourbillon.

Titres favoris : “Au Pays du Cocaine”, “Husbands”, “Cobra”

Olivia Dean – The Art of Loving


Olivia Dean a quasiment verrouillé sa nomination au Grammy du Best New Artist 2026 dès que The Art of Loving est arrivé sur les plateformes : un disque de R&B captivant, richement arrangé et empreint d’une introspection délicate. Ce deuxième LP soulful a tout d’un classique en devenir.

Titres favoris : “Lady Lady”, “Man I Need”

Bad Bunny – DeBÍ TiRAR MáS FOToS


En tête d’une myriade de classements de fin d’année, le DeBÍ TiRAR MáS FOToS de Bad Bunny nous a rappelé à quel point la musique peut être puissante, franchissant les kilomètres et les barrières de langue pour rapprocher les cultures du monde entier et réfléchir à cette idée collective du retour au pays, et au sentiment particulier qu’il procure dans un contexte de mutations globales.

Titres favoris : “DtMF”, “TURISTA”, “NEUVAYoL”

Tyler, the Creator – DON’T TAP THE GLASS


Arrivé dix mois après CHROMAKOPIA, ce projet surprise de Tyler, the Creator vient combler tous les vides laissés par le grandiose album de 2024, en assumant un design sonore plus brut et en évoquant une ère pré‑smartphone via sa série de concerts “No Phones”, avec des places entre 5 et 10 $ seulement.

Titres favoris : “Big Poe (Sk8brd)”, “Stop Playing With Me”

ROSALÍA – LUX


En réévaluant le rôle de la musique « pop » à l’ère contemporaine, LUX met pleinement en valeur l’émerveillement cosmopolite de ROSALÍA, imaginant un éther vaste et fascinant, tissé d’un patchwork culturel mondial et de 13 langues différentes.

Titres favoris : “Porcelana”, “Sauvignon Blanc”

Turnstile – NEVER ENOUGH


Exploration ample des émotions encore inavouées du groupe, le quatrième album studio de Turnstile, NEVER ENOUGH redéfinit la notion même « d’immersion », accompagné d’un court‑métrage présenté au Tribeca Film Festival et réalisé par Brendan Yates et Pat McCrory, membres du groupe.

Titres favoris : “NEVER ENOUGH”, “BIRDS”

Collaborations :

Des rencontres entre duos inédits et tandems rodés, qui mettent en lumière le sommet de la synergie sonore.

Anysia Kym, Tony Seltzer – Speedrun


Autre sortie céleste et collaborative estampillée 10k. Speedrun incarne à la perfection les fondamentaux de ce label surpuissant : un art à la fois viscéral et hautement réfléchi. Les schémas de production léchés, parfois imprévisibles de Seltzer s’entrelacent de façon envoûtante avec la voix douce de Kym tout au long de Speedrun et de ses 12 pistes, dont la plupart ne dépassent pas une minute trente, pour un total à peine en‑dessous des 18 minutes. Speedrun s’écoute d’une traite, parfait pour un trajet, une course café ou en boucle pendant que vous êtes concentré·e au bureau.

Synergie au sommet : “Automatic”, “Diamonds & Pearls”

Freddie Gibbs, The Alchemist – Alfredo 2


Un menu trois services brûlant, une saga criminelle tokyoïte captivante et une nouvelle portion généreuse de la synergie créative inébranlable du duo. Toujours aussi connectés qu’il y a cinq ans, Freddie Gibbs et The Alchemist ont clairement mijoté Alfredo 2 avec beaucoup d’amour, en prenant le temps de peaufiner ce projet multi‑support pour y insuffler le même piquant, la même saveur et la même finesse collaborative que le premier volet. Une ode magistrale à la complicité artistique sans limite du tandem.

Synergie au sommet : “Ensalada”, “1995”, “Gas Station Sushi”

MIKE, Tony Seltzer – Pinball II


Autre sommet de la conquête 2025 de 10K. Dans le sillage de Pinball, sorti en 2024, la synergie entre Seltzer et MIKE s’expose pleinement et se raffine encore sur ce successeur survolté, Pinball II. Imperméable aux contraintes de genre comme aux préjugés de production, ce deuxième volet Pinball donne l’impression d’une version pleinement aboutie du potentiel du duo rappeur‑producteur. Tout ce qu’ils expérimentaient jusque‑là s’est distillé en une formule nonchalante, qui ne paraît pourtant jamais improvisée.

Synergie au sommet : “Sin City”, “WYC4”, “Prezzy”, “Shaq & Kobe”

Larry June, The Alchemist, 2 Chainz – Life is Beautiful


C’est du hip‑hop grande classe. Si la belle vie avait une bande‑son, ce serait ce projet. Larry June et 2 Chainz abandonnent le quiet luxury pour un luxe assumé, tapageur, en flexant avec finesse sur les prods soyeuses de The Alchemist. Si la richesse est un état d’esprit, Life Is Beautiful est un aller simple vers cette mentalité.

Synergie au sommet : “Muyon Canyon”, “Colossal”

Saba, No ID – From the Private Collection of Saba and No ID


Si le paradis s’appelle Chicago, alors Saba et No ID sont clairement un match conclu sur place ; From The Private Collection of Saba and No ID, est un hommage global à la scène hip‑hop de Chicago, signé par deux de ses poids lourds. À l’écoute, le projet est à la fois introspectif et rafraîchissant ; From The Private Collection of Saba and No ID puise dans les émotions à vif de Saba et No ID, pour un flux de conscience qui va des blagues sur les signes astro aux interrogations sur le sens de la vie.

Synergie au sommet : “Every Painting Has A Price”, “Crash”, “Stop Playing With Me”, “How to Impress God”

Pépites cachées :

Derrière le rideau des grosses sorties mainstream se cache un déluge de paysages sonores sous‑estimés.

Maxo – MARS IS ELECTRIC


MARS IS ELECTRIC ne ressemble en rien à Debbie’s Son ni à Even God Has a Sense of Humor. Maxo érige ici un monde narratif immersif sur dix titres élastiques, texturés et oniriques. Représentant le subconscient, un personnage nommé MARS sert de narrateur à l’album, symbole de la dualité et de la complexité que nous portons tous. C’est une extension électrisée de sa discographie, où l’on l’entend développer un son plus atmosphérique.

Titres favoris : “Idk”, “Saturday Love (Cherry)”, “Mars Is Electric”

Nourished by Time – The Passionate Ones


Sorti en août, le deuxième album studio de Marcus Brown sous l’alias Nourished by Time est une véritable catharsis en 12 titres. Façonné par les sons de sa ville natale de Baltimore, The Passionate Ones le voit réfléchir à l’amour, au travail, à l’existentialisme, à la désillusion et à l’espoir, à travers le prisme du métamodernisme. En mêlant les genres – électronique, indie, R&B, jazz, hip‑hop – The Passionate Ones prolonge le world‑building artistique de Nourished by Time, fondé sur une critique du capitalisme et de la voracité des grandes entreprises, tout en amenant son son à un endroit plus mûr.

Titres favoris : “Automatic Love”, “It’s Time”, “BABY BABY”

Pink Siifu – ONYX’!


Cet album studio tentaculaire vient étoffer les fondations posées par Black’!Antique, Pink Siifu y injectant des influences punk, jazz et spoken word. Une introspection profonde se frotte ici de près à un hédonisme pur et dur, une juxtaposition qui traduit exactement le récit que Siifu cherche à composer.

Titres favoris : “nun+”, “$4EVA”

Zelooperz – Dali Ain’t Dead


Nombreux sont les musiciens à se qualifier eux‑mêmes « d’artistes », mais Zelooperz en est une véritable incarnation. Ici, le surréalisme sonore est total, brossé et écrit avec justesse par ce membre de la Bruiser Brigade, Dali Ain’t Dead, qui condense toute l’ampleur de l’art de Z, point culminant de ses capacités créatives tentaculaires. Sa vision singulière imprègne l’ensemble d’une tracklist qui saute d’un genre à l’autre, rehaussée par seulement deux feats – Zack Fox sur “Push Me Around” et Paris Texas sur “NDA”.

Titres favoris : “Art of Seduction”, “Broke Ass H*es”

Dominic Fike – Rocket


On avait laissé Dominic Fike sur Sunburn (sans compter son EP de 14 minutes 14 minutes sorti en mai 2024) – un album d’été archétypal, imbibé de nostalgie et cousu de mélodies de guitare qui bousculent les genres. Pour son successeur, Rocket, Fike se retrouve face à face avec les zones plus sombres, moins ensoleillées de son passé. Son projet le plus introspectif à ce jour, cette mixtape 100 % solo nous entraîne dans un voyage à travers un paysage sonore fluide, allant jusqu’aux points les plus lointains de son univers, tandis qu’il se penche sur la paternité, la célébrité et la fortune, et poursuit l’extension du cosmos sonore qu’il a bâti.

Titres favoris : “Great Pretender”, “Epilogue”, “Aftermath – Edit”

Amaarae – BLACK STAR


La trajectoire d’Amaarae est à suivre depuis un moment déjà, depuis que son single “Fluid” en 2017 a braqué les projecteurs sur elle. Près de dix ans plus tard, l’art de cette artiste ghano‑américaine reste gouverné par sa fluidité – de genre, de style, de son – peut‑être plus que jamais, comme en témoigne son troisième album studio, BLACK STAR. Sur ces 13 titres envoûtants, Amaarae propulse les sons de son enfance ghanéenne à l’échelle mondiale, amalgamant amapiano et Afrobeats à d’autres sous‑genres locaux – ghettotech, house, techno, baile funk… Son ascension à l’ère d’Internet est aussi tissée dans le disque, entre synthés hypnotiques et breaks dansants oniriques qui tombent toujours au moment idéal. Imprégné de l’influence de ses aîné·e·s, BLACK STAR brouille une myriade de sons locaux et les réinvente pour l’ère du web – réverb à fond, Auto‑Tune assumé – tout en gardant le doigt sur le pouls pour anticiper exactement quelles alliances sonores inattendues nous ne savions même pas désirer.

Titres favoris : “She Is My Drug”, “Girlie-Pop!”

Rico Nasty – LETHAL


Avec LETHAL, Rico Nasty se réintroduit dans sa version la plus libérée à ce jour. Tacobella et Trap Levigne appartiennent désormais au passé. LETHAL n’est pas un personnage : c’est elle, Maria, dans sa forme la plus brute. Son troisième album studio, et le premier chez Fueled by Ramen, LETHAL résonne sur un mode plus rageur, donnant corps aux parts d’elle‑même autrefois masquées que Rico est désormais prête à lâcher. En 15 titres, cette compilation sans pitié catapulte son énergie entre rap et rock, pour une écoute tout sauf formatée.

Titres favoris : “WHO WANT IT”, “ON THE LOW”, “PINK”

Niontay – Fada<3of$


La montée de Niontay est en cours, et on y assiste en direct. Sa première sortie long format de 2025 marque son deuxième album studio, Fada<3of$, paru chez 10k. La sélection frappante et dépouillée des 19 titres qui composent Fada<3of$ est tirée de son voyage à Londres durant l’été 2024, pour un ensemble de morceaux à la fois abstraits, affirmés et résolument hors des genres.

Titres favoris : “MR.HAVEMYWAY”, “Vice grip”, “So lovely”

PinkPantheress – Fancy That


Faisant écho au sentiment qu’elle fredonne dès le premier couplet de Fancy That , morceau de clôture “Romeo”, PinkPantheress a « enrichi son portfolio » avec sa dernière mixtape. Arrivé après un rollout nostalgique, très Y2K, le nouvel EP de neuf titres de l’it‑girl préférée d’Internet encapsule toute la versatilité de Pink. Célèbre pour ses morceaux ultra courts, elle prouve ici sa longévité sur Fancy That, qui aligne neuf titres en solo – dont seulement deux sous la barre des deux minutes : l’interlude de 24 secondes “Intermission” et “Noises”. Sur “Noises”, la chanteuse rappelle tout son humour très Internet en samplant la punchline de Nardo Wick (« What the f*ck is that ? ») sur le refrain, tandis que le morceau final “Romeo” met en lumière sa force d’écriture.

Titres favoris : “Noises”, “Illegal”

TiaCorine – CORINIAN


La forme finale de TiaCorine a, disons‑le, enfin été finalisée. CORINIAN, dernier chapitre de sa trilogie de world‑building, s’impose comme son projet le plus abouti et le plus précis à ce jour. Les 17 titres de CORINIAN forment une plongée immersive et, comme dans tous ses projets, une vision extrêmement pensée de l’aura confiante et décomplexée de Tia. Les singles “Ironic”, “Fall in Love”, “Different Color Stones”, “ATE” et “Backyard” en feat avec JID figurent tous sur la tracklist finale, épaulés par d’autres guests ambitieux comme Flo Milli, Smino, Wiz Khalifa et Pouya. Kenny Beats est également de la partie à la production.

Titres favoris : “High Demand”, “Was Hannin”, “Damn Right”, “Ironic”

Kevin Abstract – Blush


En hommage à Houston, Blush de Kevin Abstract renoue avec l’esprit de sa ville natale pour un nouvel album qui brouille les pistes et repousse les limites, porté par certains de ses récits les plus percutants à ce jour. Blush sonne comme du terroir, Abstract parlant de “Texas Pop”, une étiquette qui irrigue chacun des 18 titres, où l’on croise quelques artistes houstoniens comme Love Spells, mais aussi des proches et collaborateur·rice·s réguliers – JPEGMAFIA, Danny Brown, Dominic Fike, désormais moitié du duo “Geezer”. La production exécutive intégrale est signée Quadeca, combinée à la plume autobiographique d’Abstract pour une écoute totalement enveloppante.

Titres favoris : “Maroon”, “H-Town”, “Text Me”, “Geezer”

Provoker – Mausoleum


Pour Provoker, la peur reste un moteur d’inspiration majeur, et elle est une nouvelle fois réinterprétée de façon saisissante sur Mausoleum. Produit par Kenny Beats, ce troisième album studio du trio post‑punk tresse shoegaze, pop et indie en une collection nostalgique et mélodramatique de 11 morceaux.

Titres favoris : “Swarm of Flies”, “Pantomime”, “Germaphobe”

Little Simz – Lotus


Un projet plein de prises de risque signé Little Simz. Produit par Miles Clinton James, Lotus est une tapisserie sonore en pleine floraison, qui capture l’évolution artistique et personnelle de la musicienne londonienne. Ancré dans les thèmes de sa complexité – en tant que créative et en tant que personne – le projet se moque des cases de genre traditionnelles et avance coûte que coûte avec une ampleur et une versatilité affirmées.

Titres favoris : “Young”, “Lion”, “Blood”

redveil – sankofa


Quand redveil rappe, on devine que son âme est ailleurs. En réalité, elle est disséminée dans tout un tas d’endroits, ce qui est précisément le fil conducteur de son dernier LP studio, né à Prince George County, sankofa, qui renvoie au concept akan ghanéen de « sortir et aller le chercher ». Entièrement produit et arrangé par ce rappeur de 21 ans, déjà très conscient de lui‑même, riche d’expérience sonore et d’une maturité artistique précoce, l’album est celui que redveil sentait devoir faire depuis ses 12 ans. Cette écriture cathartique, en flux de conscience, définit ce corpus éclectique enraciné dans son héritage et son histoire.

Titres favoris : “or so i”, “pray 4 me”, “buzzerbeater / black christmas”

Rochelle Jordan – Through The Wall


Si la house hypnotique et un R&B élégant et sensuel avaient un enfant, il s’appellerait Through The Wall. Arrivé dix ans après son précédent projet, ce disque de Rochelle Jordan, salué mais encore trop sous‑côté, est un album solo total qui se délecte d’un son plus raffiné, mais toujours électro‑expérimental. Jordan pousse les frontières de la dance music jusqu’à la lisière et au‑delà, réinterprétant codes et techniques à travers le prisme de son regard artistique irrésistible.

Titres favoris : “Grace”, “Bite The Bait”

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