Résumé

• George Condo a été aperçu portant une Code 11.59 d’Audemars Piguet, pièce unique
• Le cadran arbore une composition sculpturale et étincelante du nom de l’artiste sur un ciel d’aventurine
• La montre marie l’esthétique surréaliste de Condo à la haute précision horlogère

Dans une récente publication sur les réseaux sociaux, le galeriste Easy Otobar a immortalisé l’artiste américain George Condo, encensé par la critique, portant ce qui semble être une montre Audemars Piguet pièce unique, scellant une convergence saisissante entre art contemporain et Haute Horlogerie. Selon toute vraisemblance, il s’agirait d’une Code 11.59 Tourbillon réalisée sur mesure, une grande complication naturellement à la hauteur d’une commande de cette envergure. Forte de son histoire de partenariats culturels, la maison Audemars Piguet confirme ici sa volonté d’offrir à ses modèles iconiques un véritable terrain d’expression — même si aucune collaboration officielle n’a été annoncée.

Cette pièce sur mesure aurait été réalisée à un seul exemplaire, et son design puise directement dans le langage artistique emblématique de Condo. Peintre américain majeur, Condo est connu pour une forme singulière de pastiche mêlant des références au cubisme, au surréalisme et au pop art pour composer des portraits fragmentés et captivants. Le cadran est dominé par une interprétation scintillante et sculpturale du nom de l’artiste, chaque lettre étant soit pavée de diamants, soit réalisée en pierres précieuses. Détail marquant : la lettre « O » est déclinée dans un motif qui rappelle visuellement la planète Terre.

Les lettres formant « Condo » se dispersent de façon asymétrique et irrégulière sur le cadran, encerclant partiellement le large tourbillon qui occupe la partie inférieure du cadran. L’ensemble se détache sur un ciel d’aventurine, ponctué de nuages tridimensionnels à la texture microbillée. Pour accentuer encore ce parti pris singulier, les aiguilles des heures et des minutes reprennent l’allure de vis métalliques, tandis que des chiffres arabes disposés sur l’anneau périphérique adoptent une typographie enfantine qui résonne avec l’esthétique espiègle et décalée de la pièce. Cette fusion de chaos artistique et de précision horlogère transforme la montre en une œuvre d’art miniature, à porter au poignet.

 

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