Dour, We Love Green, Marsatac, MainSquare... Koba LaD déprogrammé de quasiment toutes ses scènes de l'été
Près d’une quinzaine de festivals ont annulé la venue du rappeur.
UPDATE : Malgré les excuses de l’artiste, Koba LaD s’est vu déprogrammer de plusieurs festivals cet été après ses propos et son partage d’un contenu à caractère homophobe ce week-end. Ce mardi, le VYV festival de Dijon avait déjà pris la décision d’annuler la venue du rappeur le 13 juin prochain. Mercredi, ce sont d’autres festivals, le MainSquare, Garorock, Garosnow, We Love Green, Art Rock et le festival Dour, qui ont annoncé la suppression de Koba LaD de leur line-up.
Et la polémique ne désenfle pas ce jeudi puisque de nouvelles dates du rappeur ont été annulées avec le retrait notamment de son passage à Marsatac en juin prochain, de la Cité musicale à Metz, du FreeMusic à Montendre ou encore du festival Panoramas de Morlaix et même le festival suisse Le Caribana, tous mettant en avant une volonté de proposer un lieu de partage pour tous en condamnant les “discours haineux”. Le bad buzz coûte cher à Koba LaD puisque c’est presque l’intégralité de ses dates estivales qui se voient annuler les unes après les autres.
— Marsatac (@Marsatac) February 19, 2020
(1/3) Les organisateurs du VYV Festival ont pris la décision de déprogrammer la venue de Koba LaD sur l’événement le 13 juin, à Dijon. pic.twitter.com/ZMNFY6cZlT
— Vyv Festival (@Vyv_Festival) February 18, 2020
Koba LaD déprogrammé de #Garorock 2020 pic.twitter.com/5rPE0174HV
— GAROROCK (@garorock) February 18, 2020
Dour Festival a pris la décision hier de retirer Koba LaD de sa programmation. Le communiqué qui a été envoyé à la presse ici : https://t.co/cKlSwNvihi
— Dour Festival (@dourfestival) February 19, 2020
— WE LOVE GREEN (@WeLoveGreen) February 19, 2020
Koba LaD privé de festivals cet été ? Le jeune rappeur d’Évry a suscité l’indignation sur les réseaux sociaux après avoir partagé une photo d’un article relatant l’histoire d’un infanticide homophobe aux États-Unis auquel il a ajouté le commentaire “bien joué”. Vite supprimé de son compte Snapchat, la publication a fait le tour du Web et certains internautes demandent même le boycott de l’artiste.
D’autant que les explications de Koba LaD n’ont pas franchement convaincu le public. “Bon, je vois que ça commence à faire polémique. Je ne suis pas homophobe, n’essayez pas de me coller cette étiquette. Dieu pour tous. Je ne cautionne pas le screen qui tourne. Je ne cautionne pas le meurtre. Après l’enfant gay franchement…”, s’est-il justifié maladroitement. Plusieurs festivals comme le Main Square et l’Art Rock ont par ailleurs expliqué être en contact avec l’équipe du rappeur pour des explications plus claires.
“Le Main Square est un lieu de tolérance et ne cautionne pas les comportements discriminatoires si éloignés des valeurs que nous défendons. Nous vous tenons rapidement informés”, a prévenu sur Twitter le festival d’Arras. Même son de cloche pour le festival breton qui s’est aussi rapproché de l’équipe de Koba LaD, tout comme d’autres évènements. Affaire à suivre.
Koba s’exprime sur les accusations homophobes , il était sous drogue au moment du partage du screen : pic.twitter.com/uA8ER4tGk1
— Scientistofmyn1 (@Scientistofmyn1) February 17, 2020
Koba Lad « Je cautionne ni le meurtre ni l’enfant gay »
Mais il bête ou il le fait l’exprès ? 😂😂😭😭 pic.twitter.com/9XDaNfB780
— 🇵🇹 Young Mind 🇵🇹 (@YoungGueshino) February 17, 2020
[Communiqué]
Nous sommes en contact avec l’équipe de Koba LaD et demandons des explications suite à sa publication sur Snapchat. Le festival Art Rock condamne fermement les propos homophobes, et, plus largement, tout discours ou comportement haineux et discriminatoire.— Festival Art Rock (@FestivalArtRock) February 17, 2020
Que sa soit clair une bonne fois c la dernière fois que je prends la parole à ce sujet !!! 🏴☠️✊🏾 pic.twitter.com/ADGVw5eYG4
— #LAFFRANCHIDELUXE (@koba7binks) February 17, 2020
Dans le reste de l’actualité, une autre polémique provoquait récemment la “démission collective” de la direction de l’Académie des César.