Drafté à la quinzième position cet été par les Detroit Pistons, ce poste 3 de formation de 2,06 mètres est considéré comme l’une des plus grosse pépite du basket français. Pourtant attendu un petit peu plus haut dans la Draft (les bookmakers s’accordaient sur la 9ème position), le natif de Conakry, passé par l’INSEP, Poitiers et Limoges débarque dans une franchise aux ambitions importantes.
Doumbouya est d’ailleurs le tout premier français de l’Histoire des Pistons. Son coach, Dwane Casey a déjà prévenu : il faudra se battre pour obtenir des minutes sur le parquet. Rien de surprenant pour un aussi jeune joueur en NBA. Toujours est-il qu’avec des capacités athlétiques déjà remarquées et un shoot relativement fiable, l’ailier a des qualités à faire valoir cette saison et devrait avoir une chance.
“On va essayer de faire le max, de donner le max, avec encore les play-offs j’espère. Pour une première saison NBA, ce serait bien”, ambitionnait-il déjà au sortir de la Draft en juin dernier. Son coach, lui, ne se ferme aucune porte pour le moment : “Je ne sais pas s’il pourra nous aider cette année ou pas. J’espère qu’il va me surprendre. J’ai l’esprit grand ouvert. Je ne fais pas partie des coachs qui pensent que parce qu’il est jeune, il ne doit pas jouer. S’il peut nous aider à gagner des matchs, il sera sur le terrain, assure Casey dans les colonnes de NBA.com. L’avenir appartient à Doumbouya, assurément.
Vincent Poirier
Si l’arrivée de Sekou Doumbouya en NBA était attendue, celle de Vincent Poirier, que l’on a pu voir en action lors du Mondial en Chine avec les Bleus, est un peu plus surprenante. Pour autant, le pivot de 2,13 mètres n’est pas un débutant, lui qui a déjà connu la Summer League avec les Nets et le Magic. Fort d’une saison intéressante avec le Saski Baskonia, club espagnol, en Euroligue cette saison (11,3 points, 8,1 rebonds en 25 minutes de moyenne) avec en prime le titre de meilleur rebondeur de la Ligue, l’international français aux 28 sélections a rejoint les Celtics de Boston pour deux saisons sans passer par la Draft.
Les départs de Al Horford et Aaron Baynes de Boston cet été laissent augurer de bonnes choses pour l’ancien joueur de Paris-Levallois, mais lui aussi devra batailler pour s’octroyer un maximum de temps de jeu dans chez une franchise qui sort d’une saison pour le moins décevante. Le natif de Clamart de 25 ans a en tout cas hâte d’en découdre.
“C’est fou, au début je n’ai pas réalisé, même maintenant je crois que je n’ai pas encore réalisé. C’est une grande équipe, avec beaucoup d’histoire, donc je suis très excité”, confie-t-il sur le site des Celtics. “Ça ne va pas être facile c’est certain, je vais beaucoup travailler. Mon jeu est beaucoup basé sur le pick-and-roll, le rebond. Ce sont des choses que je peux faire en NBA. Maintenant je vais devoir beaucoup travailler pour être au niveau de tout le monde, mais je suis prêt.” Dur sur l’homme en défense, rebondeur de talent et capable de contrer, Vincent Poirier a en tout cas tout pour réussir à faire son trou chez les C’s.