Pour Les 20 Ans De La Nike Tn, Ils Racontent Leur Histoire Avec La Requin, Episode 2 : Nora Ou-Meskour
“J’ai toujours adoré l’image de la requin, je trouve qu’elle dégage quelque chose d’assez fort.”
Afin de célébrer les 20 ans de la Nike Tn, nous sommes partis à la rencontre des amoureux de la requin. Depuis sa naissance en 1998, la Air Max Plus a su traverser les époques et chausser les banlieues de l’hexagone avec audace avant d’envahir les silhouettes des Fashion Week du monde entier. Le deuxième épisode de cette série consacrée à la version parisienne du modèle iconique nous emmène à la rencontre de Nora Ou-Meskour, jeune étudiante de 21 ans qui partage sa propre vision de la mode via son compte Instagram @nora_omsk. Nora exprime son sens du détail à travers son amour pour la photo, ses outfits subtils et son goût prononcé pour la mode. Cette sensibilité la conduira sûrement à entamer une carrière dans l’industrie de la mode dans les années à venir mais en attendant, l’étudiante créative partage son histoire avec la requin et se projète vers l’avenir avec ses mots et son attitude, capturés entre les édifices futuristes de La Défense.
Que représente la Nike Tn pour toi ?
Je trouve que son image a énormément évolué à travers le temps. Même si lors de sa sortie on pouvait l’associer à une image plus ou moins “racaille”, la requin n’était pas portée par n’importe quelle “racaille”. Pour moi, elle donnait une image de “racaille de luxe” (rires). J’ai toujours adoré cette image, je trouve qu’elle dégage quelque chose d’assez fort. Puis au fil des années, la chaussure s’est démocratisée et aujourd’hui on peut voir des filles à la Fashion Week la porter. La Tn n’est plus cataloguée comme avant.
Quelle valeur avait-elle pour toi ?
À cause de son prix, c’était presque un symbole pécuniaire, un signe extérieur de richesse. Elle a toujours été assez chère et si tu avais des vraies Tn aux pieds, c’est que tu possédais certains moyens.
“J’ignore si on peut se satisfaire d’un nombre de requin, j’ai trop souvent la sensation qu’il me les faut toutes.”
Qui pouvait porter la requin ?
Sans émettre de jugement, on peut affirmer que les banlieusards ont été les premiers à apprécié ce design et à porter la Tn. Il est important de souligner qu’il fallait quand même une certaine sensibilité mode pour repérer le design de la requin et se l’approprier.
Peux-tu nous raconter une anecdote à propos de la Tn ?
Ça peut paraitre assez étrange, mais un soir je me suis retrouvée sur YouTube à regarder des vidéos sur la Tn… il n’y avait même pas de son mais j’étais hypnotisée par la paire jusqu’à ce que je me dise que ce n’était pas normal. C’était il y a deux ou trois ans et ça m’a fait rentrer un peu plus dans l’univers des Tn et même si c’est un peu tard, je ne le regrette pas du tout.
Pourquoi la requin est-elle si importante à tes yeux ?
C’est sa beauté qui la rend spéciale. J’aime beaucoup le coté “wavy” de son empeigne. Ce sont ses détails qui la rendent unique comme ses bulles d’air ou le logo Tn au niveau du talon. C’est une chaussure précieuse. Elle est tellement belle lorsqu’elle est neuve qu’on est prêt à tout pour éviter qu’elle ne se salisse.
Quelle était ta première paire de Tn ?
Comme je voulais la mettre tout le temps, j’ai acheté la “All Black” car elle est élégante et elle se marie avec tout. Ses détails font son élégance et l’histoire de sa conception témoigne de la minutie qu’elle a nécessité. Ça dépend aussi de la manière dont on la porte, avec un jogging ou un pantalon fluide, le rendu n’est pas du tout le même.
Que penses-tu du retour au premier plan de la Tn ?
Mes sentiments sont un peu partagés par rapport à sa popularité. Même si parfois j’ai peur qu’elle devienne banale, je ne peux pas me plaindre qu’elle connaisse un tel succès. C’est souvent comme ça dans la mode, quand une tendance underground devient mainstream, on a toujours des sentiments un peu partagés. Mais peu importe si tout le monde se met à la porter, chacun est unique et les manières de construire une tenue sont infinies.
Que penses-tu des déclinaisons de la requin ?
Je crois qu’il m’a fallu un léger temps d’adaptation pour accepter le fait qu’on touche à la requin. À partir du moment où j’ai accepté ce changement, j’ai pu apprécié des paires comme la Air VaporMax Plus. Ça montre aussi que Nike ne se repose pas sur ses lauriers et qu’ils sont sans cesse en quête d’innovation. Même si c’est une hybridation, ça reste innovant.
À ton avis, comment va t-elle évoluer à l’avenir ?
Je suis impatiente à l’idée de découvrir de nouveaux coloris car j’ai rarement été déçue par la Tn. À chaque fois que je passe dans une boutique Foot Locker, j’ai envie d’acheter toute leur sélection. J’ignore si on peut se satisfaire d’un nombre de requin, j’ai trop souvent la sensation qu’il me les faut toutes (rires).