Exclusif : Bleu de Paname Nous Dévoile Sa Partie De Pêche Avec Big Fish 1983
Ça mord, chez BDP.
Bleu de Paname s’offre une collaboration surprenante avec Big Fish 1983, label qui puise son inspiration dans la culture de la pêche sportive. Thomas Giorgetti, co-fondateur de BDP, nous en dit plus sur cette association.
La pêche deviendrait-elle tendance, au point de se décliner en objets mode ? Si ça ne paraît pas flagrant, Thomas Giorgetti saute le pas via une collaboration avec Big Fish 1983. Parce qu’il dit le sentir venir. Venant de celui qui avait amorcé la relance du jogging, il y a de quoi prendre la théorie au sérieux. Dans le détail, le co-fondateur de Bleu de Paname parle d’un “nouveau vecteur” auquel “nombre de marques commencent à s’intéresser“, car s’inscrivant dans une tendance plus large, celle de l’outdoor. Et aussi, du fait de la présence d’acteurs venus dépoussiérer “un milieu rempli de stéréotypes et de codes bien établis pour y amener une certaine fraîcheur, de la coolness“. Big Fish 1983 est de ceux-là. Thomas suit avec attention et depuis ses débuts la marque créée en 2015 par sa bonne connaissance William Fichard, graphiste de formation et passionné de pêche.
“Au début je regardais ça avec distance. Genre ‘bon ok, les mecs pêchent quoi’. Et puis je me suis rendu compte qu’au même titre que nous avec le vêtement de travail, les mecs avaient réussi à dépoussiérer la pêche. Autant BDP a voulu imposer un nouveau code dans le vêtement de travail en milieu urbain, eux font pareil, et ils ne se cantonnent pas à la rivière“, explique-t-il. De fait, au-delà de ses produits, qui s’articulent autour de lunettes polarisantes, Big Fish raconte une histoire, véhicule un “way of life” qui séduit de plus en plus, et sur lequel Thomas ferre le début de la tendance.
“Ils ne sont pas loin de l’urbex, qui fait écho à la culture graffiti. Ils vont dans des endroits avec des points d’eau un peu improbables, autour d’un réacteur nucléaire, d’un lac artificiel à Séville… Les mecs voyagent, se font des road trips, il y a un style de vie. Ils partagent du temps, font un feu, bouffent, rigolent, picolent… Et puis ils ne tuent pas les poissons. J’aime leur philosophie. Aller au Canal de l’Ourcq ou à l’Arsenal s’exercer à n’importe quel moment, je trouve que le rapport à la ville est plutôt pas mal“, résume Thomas. Plus que la tendance donc, le créateur voit dans Big Fish une philosophie attrayante, par laquelle il peut reconnecter sa marque à la notion d’outdoor qui fait partie de son essence.
“C’est une tendance, mais aussi un vecteur chez BDP“
“C’est une tendance importante, mais aussi un vecteur chez BDP : on a beaucoup de vêtements héritage, mais issus d’un univers soit de chasse, pêche, montagne, mer… il y a quand même une passerelle, des liens“, poursuit-il. Ce qui se traduit par une collaboration finalement naturelle, représentée par une pièce phare, une veste de chasse classique chez BDP, mais retravaillée dans les détails. Notamment avec des imprimés poissons qui apportent un petit plus saisonnier à la marque.
“C’est rare qu’on imprime sur des vestes, on les voit sur tout le lining et c’est nouveau pour nous. C’est une manière d’amener un peu de graphique, et de faire évoluer la marque visuellement sur des choses nouvelles, donc la collab tombe bien pour ça“, assure Thomas. Pièces de saison, couleurs qui s’y prêtent, esprit nineties qui veut “rester en raccord avec le milieu” de la pêche, voilà ce qui ressort de la collab Bleu de Paname x Big Fish 1983. À défaut de convaincre les plus sceptiques du début d’une tendance, elle a le mérite de la fraîcheur et du qualitatif, des éléments toujours prégnants dans les créations BDP. Belle prise.
Le lookbook de la collection Bleu de Paname x Big Fish 1983 est à découvrir en exclusivité dans la galerie ci-dessus. Les pièces sont d’ores et déjà disponibles sur le site de BDP. Pour plus de lookbooks de griffes françaises, découvrez celui de FUTUR.
